Nul besoin de dépenser des fortunes pour apprendre à piloter un avion en toute sécurité.
« Actuellement, Euramec exerce trois activités » indique Bert Buyle. « Nous concevons et produisons des simulateurs de vol : le produit standard que nous mettons sur le marché. Nous fournissons également du travail sur mesure à des clients du milieu de l’aviation, mais aussi du secteur des loisirs qui achètent des simulateurs de vol spécifiquement conçus selon leurs besoins ou présentant des fonctions particulières. Cet été, nous lançons une troisième activité : une formule combinant un centre de vol et la consolidation d’équipe. Dans ce cadre, nous mettons les simulateurs que nous développons à Hamme à la disposition de groupes. Euramec a pour principaux atouts - d’une part - de pouvoir aisément adapter l’architecture de ses simulateurs - tant au niveau du matériel que des logiciels - aux différents types d’avions. Qui plus est, nous misons particulièrement sur le low cost pour commercialiser nos produits à un prix défiant toute concurrence. Notre objectif est de contribuer à une baisse du coût de formation des pilotes. De nos jours, les jeunes n’ont plus les moyens de décrocher une PPL (licence de pilote privé), sans parler de suivre une formation professionnelle de pilote. Le marché en pleine croissance et moins régulé des ULM et des petits appareils de sport doit permettre à de plus en plus de pilotes amateurs de voler. Avec ce genre d’ULM, il faut 4 heures de vol pour se rendre dans le Sud de la France. Mais, il est peu probable d'avoir du beau temps pendant tout le trajet. Un simulateur de vol permet d’apprendre parfaitement et à bon marché comment gérer des conditions météorologiques variables. Il ne faut pas nécessairement s’exposer au danger pour savoir comment y faire face. »
Mal de l’air dans le simulateur (il vaut mieux pas)
« En Amérique du Nord, l’aviation générale - à savoir tout ce qui relève du transport privé par hélicoptère ou par avion dont également l’aviation sportive - compte 250.000 appareils enregistrés. En Chine, il y en a moins de 1.000 ! Vu la croissance économique de la Chine, de nombreux Chinois voudront acquérir leur avion privé ce qui - du même coup - entraînera une forte augmentation de la demande de simulateurs. Mais nous ne devons pas nous faire de fausses idées. Le client s’attend généralement à une plateforme mobile, qui cependant est susceptible de provoquer des malaises. Ce que l'on voit doit parfaitement correspondre à ce que l’on ressent. Un simulateur n’est pas une attraction de foire.
Nous envisageons d’autres opportunités de croissance au niveau de l’aviation commerciale. Chaque année, l’Asie a besoin de 15.000 nouveaux pilotes. Cela donnera lieu à une augmentation considérable des écoles de pilotage et dès lors des simulateurs. En raison de la forte croissance de l’aviation à bon marché en Europe et aux États-Unis, nous avons également la possibilité de réduire le coût élevé d’une formation en pilotage en mettant des simulateurs à disposition. »