Filip Lietaer était agent pour Arbesko, une marque suédoise de chaussures de sécurité et s’entendait parfaitement avec Christ Segers, qui travaillait en qualité de Key Account manager dans un atelier de confection vendant lui-même des chaussures de sécurité. Lorsqu’une multinationale a racheté cette entreprise, ils ont constitué la société Bel-Pro qui achète des chaussures de sécurité et les revend à des détaillants et des utilisateurs finals. Ils ont toutefois été sollicités par des entreprises, qui leur demandaient de produire des vêtements de travail pour leur compte. Étant à la recherche d’un sous-traitant, ils ont contacté l’atelier de confection Derycke à Avelgem dont l’activité se concentrait, depuis 1938, sur les vêtements de travail classiques : salopette bleue, gilet ou pantalon. Rapidement, on leur a demandé s’ils ne voulaient pas racheter l’atelier.
Un article « délicat en matière syndicale »
Christ Segers poursuit : « Nous n’avons pas racheté une petite entreprise juste pour devenir des entrepreneurs. Nous avions une vision et une stratégie de prospection du marché bien précises. Elles n’ont pas changé, jusqu’ici. D’une part, nous confectionnons des vêtements de travail sur mesure pour des clients, tels que Unilin, Proximus, ArcelorMittal, Jan De Nul, la S.N.C.B. et les chemins de fer néerlandais, ainsi que les villes, les communes et les intercommunales. Il s’agit généralement de grandes organisations avec de longs processus décisionnels. Notre force c’est de pouvoir répondre rapidement à leur demande, dès qu’une décision est prise. Nous sommes des hors-bords entre des cargos. Il le faut, car les vêtements de travail sont un article particulièrement délicat pour les syndicats, puisqu’il en va de la sécurité et du confort de travail des travailleurs. Il est donc important de livrer à temps pour ne pas compromettre la continuité de ces entreprises et ces instances publiques.
En 2011, nous avons créé une plate-forme en Tunisie, comprenant 3 ateliers et où 180 personnes au total assurent notre production. Notre flexibilité a encore été stimulée du fait que nous contrôlions toute la chaîne : des tissus de base au produit fini. Nous sommes en outre l’une des rares entreprises de confection possédant toujours un atelier en Belgique. À Dottignies, nous fabriquons des échantillons et des produits spéciaux, par exemple pour des personnes aux mensurations importantes (XL). Ce qui assure également une possibilité de livraison dans les meilleurs délais. » « Dans les chaussures de sécurité - notre activité parallèle - nous mettons davantage l’accent sur les détaillants, tels que les quincailleries, les magasins de bricolage et les revendeurs » ajoute Filip Lietaer. « Parallèlement à Arbesko, nous avons 6 autres marques dont les chaussures de sécurité Puma, mais aussi notre propre marque D-Force. Cette marque compte entre-temps 11 modèles que nous concevons nous-mêmes. Ils sont ensuite fabriqués par des sous-traitants notamment en Chine, en Italie et aux Pays-Bas.
Bel-Confect NV fait confiance à Vandelanotte pour ses affaires financières
Filip Lietaer
manager
Rapports pour le Conseil consultatif sur My Vandelanotte
« En 2013, nous avons constitué un Conseil consultatif sur recommandation de Vandelanotte » poursuit Filip Lietaer. « En qualité de gérants, Christ et moi, nous avons la même vision et nous prenons toujours des décisions dans l’intérêt de notre affaire, mais il nous arrive d’avoir besoin de conseils externes. Le Conseil consultatif est constitué de personnes ayant un profil commercial, financier et stratégique. La demande de rapports émane d’elles. Jadis, nous établissions les rapports en Excel, mais si tout le monde imprime ses propres rapports, cela manque de précision.
"Les dernières années, Vandelanotte a fait l’objet d’une numérisation approfondie, ce qui pour nous implique également une sérieuse réduction de la charge de travail. Nous travaillons depuis le départ avec My Vandelanotte et nous avons été les premiers à tester et utiliser les rapports mensuels au départ de cette plate-forme."
Début de cette année, nous avons pu en présenter le lay-out final à notre Conseil consultatif. Mis à part la convivialité, il s’agit d’un avantage important qui, grâce à des verrous, permet de déterminer qui y a ou non accès et à quelles données, car on peut même remonter jusqu’à la rubrique des factures. »
Une vue d’ensemble reste nécessaire
« Tous les trimestres, nous nous réunissons avec Iris De Groote et ses collègues chez Vandelanotte. À cette occasion, nous ne discutons pas seulement des chiffres, mais par exemple aussi de la question de savoir comment les choses se passent avec nos collaborateurs et nos clients et quelles sont les perspectives de croissance. Nous posons de nombreuses questions. C’est une bonne chose car, en qualité de gérants, nous nous trouvons trop souvent dans l’entreprise. Un partenaire externe qui connaît notre entreprise à fond veille alors à une vue d’ensemble qui nous empêche de perdre de vue le tableau plus complet.
La manière de gérer notre patrimoine privé entre également en ligne de compte. Bien que Vandelanotte propose toute une série de services, nous n’avons jamais eu l’impression que l’on cherchait à nous imposer quoi que ce soit. Qu’est-ce qui est le plus important en affaires ? Que les gens se parlent, c’est ce que nous retrouvons totalement chez Vandelanotte » conclut Christ Segers.
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